Notre position sur la radiothérapie

Le groupe d’alternance s’est associé aux diverses démarches engagées au niveau départemental qu’il s’agisse de la manifestation organisée à GUERET en juin dernier ou de la distribution des cartes postales aux sostraniens, conscient que le service de radiothérapie fait partie intégrante de l’offre de soins à laquelle les creusois ont droit et qu’on ne peut leur imposer des temps de trajet qui viennent ajouter de la fatigue à la maladie déjà éprouvante.

Néanmoins, les Creusois ont également droit à la même sécurité que les autres usagers et c’est bien d’ailleurs le point central du refus opposé par la Ministre qui a argué de l’insuffisance du personnel mais également de l’insuffisance des actes pratiqués.

Tout a été dit sur ce dossier mais il nous paraît bon de rappeler plusieurs choses :

-         En 2008 sur 335 patients creusois traités par radiothérapie, la moitié seulement ont choisi un centre de traitement hors de la Creuse. Cela démontre l’attractivité qu’exercent sur une grosse partie du département les pôles hospitaliers de LIMOGES, CLERMONT et MONTLUCON. Il reste donc à souhaiter que ceux qui manifestent bruyamment aujourd’hui, s’ils devaient être confrontés à des soins de radiothérapie, fassent bien le choix de GUERET car il est courant d’entendre «  je ne me bats pas pour moi mais pour les autres qui ne peuvent pas se rendre dans un autre centre hospitalier…. »

-         Contrairement à tout ce qui peut être véhiculé, seul le service de radiothérapie est concerné par la décision de la Ministre pour des raisons de sécurité. On continuera d’opérer à GUERET et d’effectuer les soins de chimiothérapie.

-         L’Hôpital de GUERET fonctionnait déjà en système dérogatoire et n’était sans doute pas le mieux placé pour porter la demande d’autorisation. Le Président du Conseil d’Administration M Vergnier,  conformément aux préconisations  du Schéma Régional d’Organisation Sanitaire et Sociale aurait dû proposer de la faire porter par le CHU de Limoges ou une clinique privée habilitée car c’est bien cette erreur qui nous a placés dans une impasse juridique.

-         Dans les diverses négociations qui ont eu lieu avec le Ministère, le Premier Ministre et le cabinet du Président de la République, Jean AUCLAIR a obtenu un train de mesures exceptionnelles visant à conforter les équipements sanitaires creusois : IRM fixe au CH de GUERET (création de 7 postes) – coût 1,4 Md’€ + crédits d’aide au démarrage), renforcement de la filière carcinologique à GUERET (mammographie numérique…), mise en place de la télémédecine  (CH GUERET-CHU) dont l’intérêt en cas d’AVC par exemple  est évident, le financement  nécessaire à la juxtaposition de la Clinique et de l’Hôpital (crédits à hauteur de 50% des investissements à réaliser, agrandissement du plateau technique opératoire, imagerie..).

Toutes ces mesures vont contribuer à améliorer notablement les délais de prise en charge et la qualité du service rendu en matière de santé. On est donc très loin du désengagement de l’Etat véhiculé par la gauche. C’est la raison pour laquelle , si nous nous associons aux démarches raisonnées pour défendre le service de radiothérapie à GUERET dans le respect des normes de sécurité, nous n’avons jamais cautionné le boycott de l’Etat décidé par les élus de gauche et violé dès le premier jour par ces mêmes élus, qui donne une piètre image du département et qui ne contribue qu’à l’affaiblir. En effet le Creuse fait partie des départements les plus aidés de France au regard du nombre d’habitants et de récents dossiers en sont l’illustration (GUERET Médiathèque 6 M d’€, Conservatoire départemental de musique 700 000€, Dorsal 700 000€, Pôle d’excellence rurale la Souterraine « Traces de Pas » 800 000€…)… La Creuse peut-elle s’offrir le luxe de boycotter l’Etat ?

A l’évidence, seul un partenariat public-privé, en cours de constitution, assurera au dossier de la radiothérapie les bases solides indispensables à sa pérennisation.

Brigitte Jammot, François Baroin et Michelle Suchaud

Comme chaque année l’association Vivre la Creuse présidée par Cyril Victor a organisé son grand rassemblement autour du plan d’eau de Cressat. Cette année l’invité vedette était François Baroin qui après l’inauguration des nouveaux locaux de la Mairie de Dun Le Palestel en matinée avait répondu présent à l’invitation de Jean Auclair, Député de la Creuse. 

Ce ne sont pas moins de  1000 personnes des deux circonscriptions qui avaient répondu présent à ce grand rendez vous  champêtre au cours duquel Jean Auclair fait  traditionnellement sa rentrée politique. 

Jean Auclair est longuement revenu sur le dossier de la radiothérapie à Guéret pour  lequel il se bat sans relâche contre le Ministère de la Santé pour obtenir gain de cause. Il a plaidé pour la mise en œuvre rapide d’un partenariat public/privé, seul capable d’assurer les conditions d’ une issue favorable au dossier et que le Conseil d’Administration de l’Hôpital présidé par le député maire de Guéret n’a jamais favorisé. Il a fustigé la récupération politique que fait la gauche  à travers l’association des maires sur ce dossier et le comportement irresponsable qui consiste à boycotter l’Etat alors même que la Creuse, plus que tout autre, en a besoin. Il n’est que constater les sommes considérables qui sont investies en Creuse par l’Etat, comme le très grand nombre de subventions exceptionnelles obtenues par Jean Auclair pour des communes de tous bords  (plus de 2 millions d’euros pour 140 communes) y compris dans la 1^ère circonscription pour s’en convaincre. 

Enfin Jean Auclair a présenté succinctement la carrière brillante de François Baroin, élu plus jeune député de France en 1993 et aujourd’hui Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Réforme de l’Etat. 

François Baroin a avoué sa surprise de voir autant de monde réuni à l’initiative de Jean Auclair tout en mettant en avant la pugnacité de ce dernier  à l’Assemblée et dans les Ministères pour défendre les dossiers creusois allant même jusqu’à dire qu’il était le seul  député de France à pouvoir dire haut et fort qu’il souhaitait la démission d’un ministre ! 

Il ne put  que regretter le boycott de l’Etat qui l’a conduit à visiter seul les services de son Ministère à Guéret et appela à un comportement plus responsable vis-à-vis de l’Etat au regard des sollicitations permanentes de ce dernier par les élus creusois…. 

Il justifia ensuite la nécessité des réformes en France, d’autant plus nécessaires qu’aucun gouvernement ne s’y est vraiment attaqué ces dernières années et que dans le contexte économique dégradé que nous connaissons, la France n’a pas le choix, elle doit trouver 42 milliards. 

-          La réforme des retraites qui vise, contrairement à ce qu’affirme la gauche, à sauver le système par répartition aujourd’hui gravement mis en péril par la démographie et l’allongement de la durée de la vie (1,8 actif pour payer la retraite d’une personne contre 3 actifs en 1980 !). F Baroin insista également sur la poursuite du départ anticipé des gens qui ont commencé à travailler très jeunes contrairement à ce qui est dit. Pour mémoire, qui a créé ce mécanisme  de départ anticipé dont plusieurs milliers de Français ont pu profiter ? François Fillon en 2003. Ce dispositif est même étendu de 16 à 17 ans. Enfin la France sera le seul pays d’Europe à introduire la notion de pénibilité. La critique est d’autant plus facile que l’on n’a  botté en touche pendant des années et que l’on n’a pas d’autre projet que la démolition systématique des textes présentés par le gouvernement. 

-          La réforme des collectivités territoriales nécessaire dans un pays ou l’empilement administratif rend les choses illisibles pour l’administré et génère des dépenses de fonctionnement en hausse constante.  Est -il normal de conserver en l’état des cantons dont la densité de population varie de 1 à 10 en Creuse par exemple ? 

-          La lutte contre l’insécurité et les campements illicites afin d’assurer la tranquillité publique et le respect des lois.